« Vois-tu, si un poisson venait me trouver, moi, et me disait qu’il va partir en voyage, je lui demanderais : « Avec quel brochet ? »
N’est-ce pas : « projet », et non : « brochet » que vous voulez dire ? »
CARROLL : « Les aventures d’Alice au Pays des Merveilles » ch.10, p.152.

Vertigo des lectures/Vortex du crime. Intermède 22

 


Dans sa Brève histoire du roman policier, Léonardo Sciascia fait référence à La Pierre de lune, de Wilkie Collins : «  Sherlock Holmes est le descendant direct de Dupin, mais entre les deux, on trouve le sergent Cuff, le protagoniste du roman de Wilkie Collins intitulé La Pierre de lune qui, selon Chesterton (qui s’y entendait), est le meilleur récit  de mystère du monde. »  

Après avoir lu La Pierre de lune, j’achète à un bouquiniste du lundi, au marché de mon quartier, Voix sans issue, de Charles Dickens et Wilkie Collins (« … qu’un Dumas, pris aux sortilèges du polar, n’aurait pas désavoué… » - dit la quatrième de couverture). Le texte est suivi d’une postface,  le père Noël écrit des romans policiers, signée par Charles Danzig, dans laquelle je lis que Voix sans issue a été écrit « un an avant cette Pierre de lune que l’Angleterre tient pour son premier roman policier et Chesterton pour « probablement le meilleur roman policier du monde » (Le Siècle de Victoria en littérature). »

 Sciascià est mort en 1989, la Postface de Danzig date de 1995… Danzig a-t-il trouvé sa référence dans la Petite histoire du roman policier de Sciascià, ou, plus vraisemblablement, comme Sciascià lui aussi sans doute, directement dans l’étude de Chesterton, comme le laisserait supposer l’ajout de son titre ?

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