Vortex
On connait la théorie du roman, que tout roman novateur bouleverse. Mais qu’en est-il du roman de la théorie ?
Qu’en
est-il du moment où la visée scientifique de la théorie ne vérifie
qu’elle-même, c’est-à-dire son éventuelle pertinence interne, l’autodéfinition
de ses notions – par repli sur soi, retour au point de départ – et rate son objet ? Les concepts et les architectures
arborescentes forgés par cette déviation deviennent alors romanesques, ouvrant à l’imagination des espaces imprévus et
des temps paradoxaux.
Mais il
arrive aussi, parfois, que l’espace ouvert et le temps libéré par la théorie, ne soit pas la conséquence
d’une invalidation, le sous-produit d’une boucle stérile, mais la retombée inévitable de l’emportement intellectuellement
rigoureux de l’analyse et que nous puissions pour cela, aussi, parfois, traiter ce supplément
de roman de la théorie.
suite
suite
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire