Lorsqu’on arrive au col, après une ascension assez
longue et pénible à travers champs et bois, en suivant les sentiers hasardeux
qui prolongent la route forestière, on croise une petite route goudronnée qui
relie les vallées parallèles et la déception de ne pas être en pleine nature
nuance la joie d’être arrivé jusque là. Mais si l’on traverse cette route et si
l’on emprunte de nouveau, à travers les fougères dont l’étage commence, le
sentier interrompu qui se dirige maintenant vers les sapins épais avant
l’aridité ventée des éboulis de roches qui ponctuent les prés en pente à
l’herbe rase, la promesse d’un panorama solitaire nous pousse à avancer.
début
La Photographie n'est pas la peinture
Julien Prévieux...
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