L’idée
de foule rassure : on pouvait croire que la lourdeur paradoxale du mot
désaffection s’appliquait seulement aux grands détachements : il n’en est
rien et l’on ne peut vivre entravé d’affects additionnés, chargeant d’infimes
multitudes la barque déjà pesante. Il faut prendre congé, voilà une expression
à retenir : donner congé et prendre congé. Nouvelle approximation ! Oui mais cela doit se faire sans que rien dans
le maintien ou le geste ne soit affecté, par glissement en quelque sorte :
quelque chose échappe ou s’échappe imperceptiblement, fuit. Vacance et vacuité,
vide immédiatement réduit sans vertige, remodelé et relancé par des occupations
neuves.
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